Un rapport a mis en évidence les horribles abus dont ont été victimes les habitants d’une partie de l’ouest du Kenya.
Suite à un rapport des enquêteurs de l’ONU sur le traitement des Kényans par les autorités coloniales britanniques à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, le gouvernement britannique a réaffirmé sa position « contre les peines et traitements cruels, inhumains et dégradants ».
Ce document rendu public lundi, mettait en lumière les horribles abus dont étaient victimes les habitants d’une partie de l’ouest du Kenya – actuellement le comté de Kericho.
Les auteurs l’avaient remis à la fin du mois de mai et avaient donné aux autorités britanniques 60 jours pour répondre.
Les enquêteurs de l’ONU, appelés rapporteurs spéciaux, se sont déclarés déçus par l’absence d’excuses et de mesures de compensation.
Dans une réponse envoyée à la BBC, un porte-parole du gouvernement a déclaré :
« Une déclaration du gouvernement britannique faite en 2013, reconnaissant les victimes de torture et de mauvais traitements pendant la période d’urgence, faisait partie du règlement par le gouvernement britannique des réclamations faites par les citoyens kényans. Nous regrettons que ces abus aient eu lieu et qu’ils aient entaché les progrès du Kenya vers l’indépendance. »
Il convient toutefois de noter que, dans la déclaration de 2013, il était spécifiquement question du traitement réservé par les Britanniques aux membres présumés des Mau Mau et à d’autres personnes, et non du contexte plus large de ce qui s’est passé à l’époque coloniale.