
Deux ans après les évènements tragiques ayant entache le processus démocratique au Cameroun, le sort de certains militants du MRC reste inquiétant. Il était 11 h ce 26 Janvier 2019 lorsque la première force politique de l’opposition du Cameroun MRC (Mouvement pour la renaissance du Cameroun) manifestait pacifiquement pour protester contre ce qu’ils qualifiaient de holdup up électoral.
Alors qu’ils se trouvaient à la tête d’un groupe de manifestants dans l’arrondissement de Douala 5ème, deux figures marquantes de contestation du MRC , Célestin Djamen, et Michelle Ndoki ont reçu chacune une balle de la police camerounaise dans sa jambe. Malgré les menaces interdisant la diffusion de ces images dans lesquelles l’on pouvait identifier les policiers auteurs de fusillades, ces vidéos ont fait le tour du monde.
Dans les réseaux sociaux, es ’identités de Noubowo Kamdem Eric Telesphore et de Tuatsop Guylene ont très rapidement été révélées comme étant les propriétaires de ces images car ayant filmés.
« Avant et après les marches du 26 nous avons constaté bien après que nos différentes plateformes des réseaux sociaux facebook et whatsapp étaient infiltrées par les agents des services de renseignements de la police » explique Tatchim Robert ,cadre du parti, ex prisonnier politique libéré après un séjour à la prison centrale de New-bell Douala.
Après des multiples menaces de morts venant des personnes non identifiées, le MRC et la famille des fugitifs craignent pour leurs sécurités. Madjou Christelle, militante engagée du parti MRC et petite sœur de Noubowo Kamdem Eric Telesphore a dû changer plusieurs fois son numéro de téléphone pour échapper au harcèlement permanent de ceux qui souhaitent savoir où se cache son frère.
Cette sortie de l’ONG AGIR/ACT et UNIVERSO deux ans jour pour jour après les évènements vient mettre en garde les autorités dans la mesure où plusieurs proches des familles de Noubouwo ,y compris les proches de Tuatsop Guylene dont la grande sœur Kamdem Line a été obligée de déménager pour la République Centrafricaine à cause des multiples harcèlements.
Ces policiers seraient visés par les sanctions internationales selon des organisations humanitaires.
Le 22 Septembre 2020, l’avocat international Robert Amsterdam disait avoir collecté les preuves de la violation des Droits de Maurice Kamto et des manifestants et invitait tous ceux qui détiennent la moindre preuve de les leur transmettre.
SLa panique serait à son paroxysme à en croire des sources policières , car rajouté aux menaces d’ONG celles du département d’état et du Senat américain, ces policiers se sentent plus que jamais menacés par les sanctions internationales qui ne tarderont pas à sortir .
En 2016 ,Célestin Kanyama ,chef de la police en RDC avait été sanctionné par les Etats Unis à cause d’actes de violations des droits de l’homme.
Echos du Cameroun