Depuis ce lundi 26 Juillet, les rues de Kinshasa sont envahies par des étudiants qui se révoltent contre l’assassinat vendredi dernier de leurs camarades par des policiers. Bien que deux agents aient été arrêtés, le tireur reste en fuite, ce qui n’aide pas trop à calmer la colère des étudiants
Des affrontements ont éclaté ce lundi 26 juillet dans les rues de Kinshasa entre des voyous des quartiers populaires, les kulunas, et les étudiants qui tentaient de sortir de l’université de Kinshasa. Les kulunas ont entre autres lancés des pierres sur des étudiants et déplacé les barrières de fortune’ érigées par ceux-ci du côté des policiers.
Il parait évident pour les étudiants que cet acte traduit la collaboration des kalunas avec la police pour les mettre à mal. Cependant, le commissaire adjoint en charge des opérations n’a pas manqué de démentir ces allégations. « Ils ne sont pas avec nous, ce sont les gens du quartier, il n’y a pas de complicité ».
Les étudiants déterminés à réclamer justice pour leurs camarades et l’intervention de l’Etat, pour « éduquer les policiers ».
Si la libération de certains étudiants arrêtés par la police a quelque peu calmé la situation, les étudiants continuent de s’offusquer. Le meurtre de cet étudiant apparait comme une consternation pour tous les étudiants, qui voient dans cet acte, un crime non seulement à l’humanité, mais aussi contre leur éducation.
Contre les attaques des étudiants, les policiers ripostent à l’aide de boucliers et de gaz lacrymogène pour se protéger. La police assure que 31 étudiants ont été interpellés plus libérés, bien que 5 personnes dont un officier supérieur aient été blessées, et une voiture incendiée.
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