Après les sanctions de la cédéao qui réclamait la nomination d’un nouveau Premier ministre civil et le maintien des élections au début 2022, aujourd’hui ce sont les instances de la Francophonie qui ont suspendu le Mali après le deuxième coup d’État en moins d’un an.
C’est lors d’une session extraordinaire que le conseil permanent de la Francophonie (CPF) une des instances de l’organisation internationale, a « condamné fermement » le coup de force du colonel Assimi Goita le 24 mai dernier. Elle a donc pris la décision de « suspendre la République du Mali des instances de la francophonie ». Dans une résolution adoptée à l’unanimité, le CPF « demande la nomination d’un premier ministre civil et d’un gouvernement inclusif et exige la levée immédiate de toutes les restrictions imposées à tous les acteurs politiques, en particulier l’assignation à résidence des anciens président et premier ministre »
Il est aussi à noter que l’OIF demande que dans les meilleurs délais, qu’un gouvernement de transition soit mis en place et surtout qu’il soit conduit par une autorité civile et exige qu’au plus tard en mars 2022, les élections soient organisées dans un cadre concerté qui garantira son caractère libre fiable et transparent et surtout qu’aucun des responsables actuels ne se présente aux élections à venir.