Thierry Burkhard, chef d’état-major des armées françaises, a confirmé les rumeurs des médias selon lesquelles un soldat français a été tué lors d’affrontements avec des terroristes au Mali, en Afrique de l’Ouest.
« C’est avec une profonde émotion que je vous annonce le décès au combat, ce jour, au Mali, du caporal-chef Maxime BLASCO, un héros qui s’était déjà brillamment illustré lors de ses précédents engagements dans la BSS [zone Sahel/Sahara], notamment lors de l’opération Aconit [‘Aconite’] en juin 2019 », a tweeté Burkhard vendredi.
Thierry Burkhard
Selon un communiqué de presse joint au tweet, des membres d’un groupe terroriste armé ont été détectés par un drone aux premières heures de la matinée de vendredi près de la forêt de N’Daki, et une patrouille de deux hélicoptères a été rapidement envoyée pour les neutraliser. Un groupe de combattants appuyé par les hélicoptères a été déployé pour une reconnaissance. Au cours de cette opération, le groupe a été attaqué par d’autres membres du groupe armé, et Blasco a été abattu. Il a succombé plus tard à ses blessures.
Burkhard a adressé ses condoléances à la famille et aux amis de Blasco, qui participait à l’opération Barkhane depuis 2014. Le soldat décédé était âgé de 34 ans.
La France mène depuis le 1er août 2014 l’opération Barkhane contre les groupes terroristes dans la région sahélienne du Burkina Faso, du Tchad, du Mali, de la Mauritanie et du Niger. Le Mali est particulièrement déstabilisé depuis un coup d’État militaire de 2012, qui a provoqué un soulèvement touareg dans le nord du pays. Le conflit est encore compliqué par la présence de divers groupes islamiques qui contrôlent également des zones dans le nord.