Alors que le marché de Togoga a été victime d’un bombardement au lendemain du scrutin législatif et régional du 21 juin, un bilan provisoire fait déjà état de 64 morts avec au moins 180 blessés et pour le moment l’administration locale poursuit encore ses recherches.
Pour le moment les accusations se tournent vers les combattants du Front pour la libération du Tigré (TPLF) et la communauté internationale a fortement condamné cette attaque et a demandé qu’une enquête soit menée sur les actes qui empêchent les victimes d’être pris en charge, car les secours peinent à entrer dans la ville et quelques rares ambulances ont eu accès à Mekele. Il est à noter que ces combats durent depuis plus de sept ans et ont amené plusieurs personnes à se déplacer et selon l’ONU, près de 350 000 personnes souffrent de famine, des dires que le gouvernement a toujours contesté.