Pour la deuxième année consécutive, les pèlerins étrangers n’auront pas le droit d’effectuer le hajj, qui est l’un des cinq piliers de l’islam que tout fidèle musulman devrait accomplir au moins une fois dans sa vie s’il en a les moyens, mais une fois de plus, le hajj sera réservé à une poignée de personnes choisie parmi 558 000 résidents et nationaux saoudiens qui pour postuler devaient avoir entre 18 et 65 ans, être vaccinés et surtout ne pas souffrir d’une maladie chronique.
En 2020, seulement une dizaine de milliers de fidèles résidant en Arabie Saoudite avaient eu la chance de participer à ce pèlerinage. De nombreux fidèles qui économisaient comme Mme Ahmed qui a déboursé quelque 100 000 livres égyptiens ne pourra certainement pas y participer, car elle souffre d’un diabète et a des problèmes de tension. En 2019, 78 000 fidèles égyptiens y avaient participé, d’après des données officielles, mais cette année, nombre de ses clients sont triste et surtout frustrés. Il est à noter qu’en plus de mesures de distanciation sociale strictes, le ministre a introduit une « carte électronique du hajj » et aussi les pèlerins n’auront pas le droit de toucher la Kaaba, qui est la structure cubique à la Mecque vers laquelle les musulmans du monde entier se tournent pour prier.