Ce lundi, l’Afrique du Sud a annoncé avoir franchie la première étape qui va doter le continent d’une capacité de production de vaccin anti-covid mais a néanmoins averti que c’est un projet qui prendre un peu de temps. Pour lui,
« Il est difficile de compter sur les vaccins qui sont fabriqués en dehors de l’Afrique parce qu’ils ne viennent jamais. Ils n’arrivent jamais à temps et les gens continuent de mourir. » déclaration qu’il a fait en Afrique du Sud lors d’un point de presse de l’OMS à Genève. Jusqu’à ce jour, le pays représente plus de 35% du total des cas de covid-19 qui ont été enregistrés sur le continent et le pays souffre actuellement d’une troisième vague.
Qu’en est-il de la vaccination en Afrique ?
Actuellement, seul 2% de la population du continent a déjà été vaccinée et cette nouvelle étape a pour but de jouer le rôle de palliatif car la mise en place d’un « centre de transfert de technologie » pour les vaccins anti-covid à ARN messager, qui ont été assez efficaces et surtout qui semble plus facilement adaptables à des nouveaux variants. C’est un projet qui est porté par un consortium sud-africain qui est fait des sociétés de biotechnologies Biovac et Afrigen Biologics and Vaccines.
C’est quoi ce « Centre de transfert de technologie ? »
Ce sont des centres qui ont pour but de fournir un savoir-faire et une formation aux fabricants locaux où la technologie enseignée est disponible à une échelle industrielle et les pays à faible et moyen revenu qui sont intéressés par la fabrication de leur propre vaccin peuvent y trouver la formation et les licences nécessaires. Quant à l’OMS, avec l’aide de ses partenaires aident avec leur savoir-faire en termes de production, de contrôle qualité et surtout pour les droits de propriété intellectuelle pour que la diffusion des technologies soit rapide.
En ce qui concerne le centre qui sera basé en Afrique du Sud, Biovac sera le développeur, Afrigen sera le fabricant et le réseau d’universités aura pour but d’apporter les connaissances sur ARN messager.