En Côte d’Ivoire, la saison pluvieuse est comme un remède contre les coupures intempestives d’électricité qui secouent le pays depuis avril et au Sud-Est de la Côte-d’ivoire, il y a deux importants barrages hydroélectriques situées à Ayamé, près d’Aboisso qui sont presque sec et les pluies de juin sont le seul espoir d’une remontée des eaux.
D’après Ladji Koné Vacaba le directeur du site ; « Il ne pleut pratiquement pas, le niveau d’eau a baissé de cinq mètres, du jamais vu depuis plus d’une décennie. Nous traversons une période de sècheresse qui touche tous les barrages du pays : Koussou, Taabo, Soubré et Buyo. Or l’eau est la matière première du barrage, sans eau, on ne peut pas produire d’électricité. Nous sommes limités par les phénomènes naturels. »
Le pays est en plein « rationnement »
A cause des avaries survenue en avril dans la centrale thermique d’Azito d’Abidjan qui produit le tiers de l’électricité du pays, a amené de grosses coupures de courant entrainant ainsi la colère des industriels et des consommateurs et pour y faire face, Thomas Camara, ministre des Mines, du Pétrole et l’Énergie explique qu’ils ont maximisé la production hydroélectrique quand le niveau d’eau dans les barrages a baissé. « Les nuits, il n’y a plus de rationnement le weekend non plus » dit il, car en semaine les ménages sont rationnés six heures par jour et les industriels sont fournis pendant 16 heures tous les deux jours. Selon lui le terme approprié est « rationnement » plutôt que « délestage » car pour lui le pays n’a ps de déficit en énergie.
« La saison des pluies arrive, le niveau d’eau va se rétablir et nous aurons toutes nos capacités disponibles pour couvrir la demande. D’ici à la mi-juillet, nous sortirons définitivement de cette situation de rationnement » a déclaré M. Camara