Le Mali en ce moment est posé entre deux chaises, car quand d’un côté les chefs de l’Etats de la Cedeao se réunissent ce dimanche pour décider sur la conduite à tenir face à la crise malienne, de l’autre côté le président français Emmanuel Macron déclare que la France pourrait retirer ses troupes du Mali s’ils vont « dans le sens » d’un islamisme radical. C’est des propos qu’il a tenu dans un entretien avec le Journal du dimanche (JDD).
Il est à noter qu’en moins d’un an, deux coups d’Etats ont été perpétrés au Mali, car après avoir évincé puis forcé à la démission du président IBK en août 2020, c’était au tour du président Bah Ndaw et du premier ministre Moctar Ouane d’être arrêtés puis ont été amenés à démissionner ce qui pour certains s’apparente à un deuxième coup d’État. La France à ce jour à environ 5 100 hommes au sein des Barkhanes qui est un groupe qui soutient le Mali depuis car le pays fait face à une poussée jihadiste depuis 2012.
Le chef de l’État dit avoir « passé le message » aux dirigeants d’Afrique de l’Ouest qu’il « ne resterait pas aux côtés d’un pays où il n’y a plus de légitimité démocratique ni de transition. »