Des efforts considérables au niveau mondial pour augmenter le nombre de vaccins qui parviennent aux pays à faible revenu sont nécessaires, mais pas suffisants.
Dans le cadre du déploiement du vaccin contre la COVID-19 au Cameroun, le personnel a constaté un niveau d’hésitation qui, hélas, pourrait signifier que de nombreuses doses expireront avant que les gens puissent en bénéficier. Il est urgent d’investir pour contrer la désinformation de manière spécifique à chaque communauté. Les doses pourront alors atteindre les populations les plus à risque dès leur arrivée.
Au Cameroun, pays de 25 millions d’habitants, il y a suffisamment de vaccins pour 72 % des personnes à haut risque (812 300 personnes). Dès mi-juin, seulement 2,3 % d’entre elles avaient été entièrement vaccinées. Seul un agent de santé sur cinq environ avait accepté les injections. Certaines personnes ont même refusé les vaccins contre la polio, craignant qu’il s’agisse de vaccins COVID-19. À ce rythme, une grande partie des doses allouées pourrait être gaspillée.
Pour garantir une prise en charge optimale, l’introduction d’un vaccin nécessite une préparation importante ; à ce sujet, veuillez consulter, le site go.nature.com/3wmd3vn, par exemple. Cependant, un mois après le lancement de la campagne de vaccination COVID-19 au Cameroun, la stratégie de communication n’a été ni validée ni mise en œuvre. Si la crainte d’effets indésirables extrêmement rares est très répandue, celle de la pandémie ne l’est pas.
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