Le chemin de fer devrait être construit de Mbalam au port de Kribi, dans le sud du pays.
Au Cameroun, un protocole d’accord a été signé avec des entreprises liées à la Chine pour la construction d’une voie ferrée entre la côte et le projet de minerai de fer de Mbalam-Nabeba.
Ce protocole d’accord a été signé par le ministre des mines et le ministre des transports du Cameroun avec des représentants d’Aust-Sino Resources et de Bestway Finance, société enregistrée à Hong Kong, rapporte Reuters, qui cite le média d’État CRTV.
Estimé à 775 millions de tonnes de minerai de fer, le projet prévoit l’exploitation de gisements de minerai de fer au Cameroun et en République démocratique du Congo, en Afrique occidentale.
Le projet prévoit la construction d’une voie ferrée entre Mbalam et le port de Kribi, dans le sud du pays. Sa longueur est estimée à 500 km.
La société Aust-Sino est une société minière basée en Australie, dont certains membres du conseil d’administration ont des liens étroits avec la Chine.
Le protocole d’accord a été signé malgré le lancement d’un arbitrage international par la société australienne Sundance Resources au sujet du projet.
En juin, la société a soumis son différend avec le Cameroun à l’arbitrage de la Chambre de commerce internationale (CCI) à Paris.
Le litige est lié au fait que le Cameroun n’a pas mis en œuvre le permis d’exploitation qui était censé avoir été attribué à Cam Iron, la filiale de Sundance, en 2010.
Selon Reuters, Sundance Resources a demandé des milliards de dollars de dommages et intérêts, affirmant que le Cameroun et la République du Congo ont agi à l’encontre des contrats en s’associant avec des investisseurs chinois pour développer le projet Mbalam-Nabeba.
En décembre de l’année dernière, la République du Congo a annulé le permis de la filiale de Sundance, Congo Iron, pour la partie congolaise du projet.
Le permis a été attribué à Sangha Mining Development Sasu, soutenue par Bestway.