Au Cameroun, la fête de l’Unité a été gâchée cette semaine par des affrontements entre séparatistes et troupes gouvernementales.
Dans les villes et villages anglophones du Cameroun, les informations des médias locaux indiquent que les rues étaient désertes jeudi, alors que la nation d’Afrique centrale célébrait sa fête nationale, également appelée fête de l’unité.
Au même moment, les activités commerciales se sont poursuivies comme d’habitude dans les villes et villages francophones.
M. Efang, dit « Big Number », se proclame général suprême et commandant des combattants séparatistes dans les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.
Sur les réseaux sociaux, il a déclaré avoir demandé aux combattants de s’assurer que tous les anglophones restent chez eux en signe de protestation contre la fête nationale.
Pour lui, les régions anglophones du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ne se considèrent plus comme faisant partie de l’État majoritairement francophone du Cameroun. Parallèlement, il affirme que les Camerounais anglophones ne devraient pas célébrer une fête nationale imposée par le gouvernement de Yaoundé, et qui utilise la puissance militaire pour priver les anglophones de leur indépendance.
Quant aux séparatistes, ils ont rejeté le statut spécial et promis de rendre les régions anglophones ingouvernables jusqu’à ce qu’elles obtiennent leur indépendance.